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  • Photo du rédacteurAudrey Ostéo Equin Amiens

Le cheval de compétition : un athlète qui souffre

En raison d'une intense préparation à la compétition, la plupart des chevaux souffrent.

L'athlète humain exprime vite et souvent avec précision les difficultés physiques qu'il rencontre à travers la pratique de son sport.

L'athlète cheval est lui aussi sujet aux problèmes musculaires et articulaires.

Une grande partie des troubles musculo-articulaires de l'humain est résolue par la précocité de la thérapeutique.

Mais chez le cheval, les manifestations initiales sont le plus souvent occultées alors que des soins pourraient rapidement conduire à une guérison, et éviter une pathologie lourde.

Toutefois, le cavalier vigilant et "disponible"peut remarquer les signes d'un conflit physique à ses débuts par le comportement gestuel de son cheval.

Au box, dans ses premiers déplacements, ou tout au cours de la séance de travail, l'entraîneur attentif peut constater raideur, difficultés d'assouplissement, nervosité, voir même rébellion à certaines demandes. Dans des cas extrêmes, certains "utilisateurs" éprouvent leur cheval "au saut du lit" c'est à dire après 24 heures de box, comme s'il pouvait passer de la chambre à coucher au 110 m haies.

Il va sans dire que dans ces dernières circonstances, l'athlète cheval comptabilisera très vite des tendinites, myalgies de toutes sortes, dorso-lombalgies.

Un autre aspect exposant de nombreux risques biomécaniques est la spécialisation dans une discipline donnée.

La spécialisation induit toujours les mêmes sollicitations musculo-articulaires, et comme en médecine sportive humaine, les pathologies spécifiques peuvent apparaître.

Les athlètes humains, meilleurs comptables de leur santé, compensent et préviennent par des préparations réfléchies et des traitements précoces.

"Approche de la Kinésithérapie du cheval, JM DENOIX, JP PAILLOUX, Maloine"


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