Le cerveau d'un cheval n'est pas celui d'un homme. En particulier, les décisions comportementales sont toujours émotives et non pas logiques: l'animal ne réfléchit pas,au sens d'un raisonnement intériorisé. Il ressent sur le moment des émotions qui,associées à la mémoire de celles qu'il a connues auparavant,lui permettent de prendre des décisions comportementales. Sa propre représentation du monde s'élabore en fonction des possibilités de son cerveau, des particularités de ses fonctions sensorielles et motrices qui constituent son "monde propre"(l'Umwelt de von Uexküll). Chez lui,elle est de nature égocentrique,c'est à dire qu'il voit le monde comme autant de tableaux dont il serait le centre, mais il est incapable d'en faire une synthèse pour avoir une connaissance globale de son milieu et de la position qu'il y occupe. Le cheval ne peut pas se voir de l'extérieur comme dans un miroir,ni se mettre à la place de l'autre.(...)de plus cette vision du monde est fortement orientée par la mémoire de l'espèce: on ne voit bien que ce que l'on est bien préparé à voir.(...)Ainsi,un cheval, qu'il soit au pré ou dans un box,percevra son environnement en termes d'espaces, de congénères et d'étrangers,de cartes olfactives,de bruits. (Éthologie et Écologie Équine, J-c Barrey et Dr C Lazier, éd Vigot)
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